Cet article est le deuxième article de mon défi consistant à photographier et présenter 26 sports en 1 an.
Vous pouvez consulter l’article annonçant le défi pour plus d’informations; pour retrouver tous les articles en rapport avec le défi, c’est ici.
Ce 2ème article de la série est consacré à un sport plus connu que Lacrosse et avec un certaine présence dans les médias français : l’Escrime (avoir des champions qui font de bons résultats dans une discipline ça aide pour la médiatisation …).
Je ne vais pas vous faire une présentation détaillée de l’escrime, si vous avez des doutes sur les armes, la piste, les règles, … je vous conseille l’article Wikipedia : Escrime.
Pour plus d’explications sur le sport ou pour trouver un cercle d’escrime près de chez vous, voyez la Fédération Francophone des Cercles d’Escrime de Belgique (FFCEB), la Fédération Française d’Escrime, la Fédération Suisse d’Escrime ou la Fédération Canadienne d’Escrime.
Préparation
Après un contact très positif avec la FFCEB pour présenter le défi, j’ai choisi d’aller photographier les championnats de Belgique séniors épée, fleuret et sabre qui se sont déroulés il y a quelques jours.
Avant d’y aller j’ai fait mes devoirs en cherchant des exemples de photos sur google images, getty, … pour voir un peu ce qui se faisait comme photo, ce que cela pouvait donner, … bref chercher un peu d’inspiration.
J’ai également cherché des informations sur l’escrime via l’article Wikipedia : Escrime, les règles, les mouvements, … pour essayer de connaitre un peu plus le sport.
On ne le dira jamais assez, mais c’est vraiment un atout d’avoir une idée, de connaitre le sport que l’on va photographier.
Avec le recul, après ce défi, j’ai trouvé que l’escrime était vraiment difficile à photographier pour quelqu’un ne connaissant pas la discipline.
Matériel
Il s’agit d’un sport d’intérieur, donc avec un peu d’habitude on peu s’attendre à des problèmes de lumière et donc on va avoir tendance à utiliser des objectifs avec la plus grande ouverture possible.
Dans le cas présent j’ai utilisé 3 objectifs pour faire mes photos : un 24-70 et un 70-200mm tous les 2 avec une ouverture de 2.8. J’ai également utilisé un 50mm avec une ouverture de 1.8.
La salle pour le championnat sénior était un hall d’exposition (pour ne pas dire une grotte) avec une lumière spartiate et inconsistante : f/2.8, 1/320s ou 1/400s et 3200 iso d’ou le choix des objectifs à grande ouverture et le test avec le 50/1.8.
La lumière était aussi inconsistante puisque l’éclairage était cyclique.
Quand on pense mauvaise lumière on pense aussi ‘FLASH’, dans ce cas ci ce n’est pas la solution. Dans la plupart des cas, le flash sera interdit car il pourrait gêner les tireurs.
Si votre appareil est équipé d’un flash intégré, vérifiez bien qu’il ne se déclenche pas automatiquement quand la lumière se fait rare (si vous travaillez en mode priorité à l’ouverture ou en manuel vous ne devriez pas avoir de problème); vous ne voudriez pas devoir vous battre en duel avec un tireur mécontent je suppose .
N’étant pas satisfait de mes photos du championnat sénior j’ai également fait quelques photos au championnat cadet qui se déroulait le week-end suivant; et là, bonne surprise la salle était beaucoup mieux éclairée.
J’ai utilisé les mêmes objectifs mais vu la luminosité de la salle (merci les grandes superficies vitrées dans le toit) par moments on avait droit à f/4, 1/640s et 640 isos, le pied … Dans ce cas-ci des objectifs grand public, de kit pouvaient très bien faire l’affaire.
Se positionner
La piste d’escrime mesure 14m de long sur 1,5 à 2m de profondeur.
L’arbitre chargé de la rencontre va arpenter un coté de la piste pour suivre l’action et être à même de la juger. Suivant les cas il sera vraiment très proche de la piste, parfois si l’espace le permet il sera plusieurs mètres en retrait. Dans la photo ci-dessous, vous pouvez voir l’arbitre légèrement en retrait de la piste, de l’autre coté par rapport à moi (on voit également d’autres pistes à l’arrière plan).
De mon coté de la piste, se trouve un marquoir permettant à l’arbitre de vérifier les touches comme on peut le voir dans la photo ci-contre.
Suivant les salles, le choix des organisateurs, le marquoir pourrait être placé autrement, mais dans le cadre de cette compétition il y avait une piste de part et d’autre d’une table sur laquelle se trouvaient les marquoirs et l’arbitre prenait place de l’autre coté de la piste.
Cette disposition fonctionne très bien permettant de mettre un maximum de pistes sur une surface limitée, mais évidemment pour le photographe elle comporte quelques inconvénients : en effet d’un coté de la piste se trouve l’arbitre et de l’autre la table qui est fixe mais occulte une bonne partie de la piste. La densité de pistes fait qu’il est difficile d’isoler, de détacher le sujet à cause d’un arrière plan encombré.
Placement entre G et zone D
Si on veut pouvoir voir l’arme se plier lors d’une touche l’idéal serait de se placer relativement perpendiculairement (au milieu de) la piste, le ‘problème’ est que comme on l’a vu plus haut il y a un arbitre.
Après pas mal d’essais, je trouve qu’un bon emplacement se situe quelque part entre la ligne G et la zone D (plutôt vers la zone D, voir schéma d’une piste un peu plus haut), tout en étant en retrait de la piste pour ne pas gêner le déplacement de l’arbitre (ou en se mettant du coté opposé à celui ou se trouve l’arbitre).
Comme on est proche du bout de la piste il est rare que l’arbitre vienne s’installer juste devant (mais cela peut se produire).
De cet emplacement on peut couvrir une bonne partie de la piste en diagonale et si les tireurs viennent de votre coté en bout de piste vous les avez à 90° ou presque.
En se mettant en bout de piste on a bien entendu une vue différente, mais il est assez difficile d’y faire de bonnes photos car on a un tireur de dos qui risque de masquer celui qui vous fait face et les 2 tireurs sont sur des plans de netteté différents, donc il y en a toujours un qui est assez flou.
De plus les mouvements sont généralement moins spectaculaires sous cet angle.
Mais c’est une position à tester bien entendu.
S’il y a de nombreuses pistes dans la salle et qu’elles sont proches, en se mettant en bout de piste cela permet de nettoyer un peu son arrière plan.
Prendre de la hauteur
Si la salle possède des tribunes, gradins, un balcon n’hésitez pas à prendre un peu de hauteur, vous aurez une autre vue de la piste et cela permettra souvent d’avoir un arrière plan moins chargé.
Réglages utilisés
En parlant du matériel, j’ai déjà dévoilé certains réglages utilisés. L’escrime comportant des mouvements qui peuvent être rapides, je suis parti du principe que pour figer le mouvement il me fallait une vitesse d’environ 1/400s; cette vitesse permet généralement de figer les corps, mais elle n’est pas suffisante pour figer des extrémités en mouvement rapide comme le bout du fleuret par exemple, mais ce n’est pas très grave si une main ou un pied est légèrement flou.
Avec les objectifs à ouverture de 2.8, pour arriver à mon 1/400s il a fallu monter à 3200 isos dans la salle servant à la compétition séniors.
Comme cela se passait dans une salle avec peu d’ouvertures permettant à la lumière naturelle de rentrer, travailler en mode M (manuel) n’était pas un problème, j’ai donc fixé mes paramètres manuellement à 1/400s, f/2.8 et 3200iso pour la plupart des photos.
Dans la salle consacrée au championnat cadet, comme la lumière était plus abondante, les réglages ont été totalement différents. Ma base à toujours été une vitesse pour figer le mouvement, mais dans ce cas-ci la lumière étant abondante j’ai choisi une vitesse un peu plus élevée de l’ordre de 1/500s voire 1/640s.
J’ai choisi de fermer un peu mon objectif à f/3,5 ou f/4 afin d’avoir un peu plus de piqué et de profondeur de champ. Et les isos calés à 1000 ou 1250 permettaient d’avoir une bonne exposition.
Dans ce cas-ci malgré les grandes baies permettant à la lumière naturelle d’inonder la salle (et donc de varier) j’ai choisi de travailler en manuel et de compenser moi même les différences de luminosité dues aux variations du soleil.
Et en mode semi automatique ?
Si vous n’êtes pas trop à l’aise avec le mode manuel, vous pouvez bien entendu choisir un mode semi-automatique (mode priorité à l’ouverture ou priorité à la vitesse).
Si j’avais fait le choix de ne pas travailler en manuel, personnellement dans le cadre de la salle bien éclairée, j’aurais choisi le mode priorité à l’ouverture, une ouverture de f/4 et une sensibilité de 1250 isos.
Comme mode de mesure de la lumière j’aurais choisi un mode de mesure moyenne pondérée.
Le tenue des escrimeurs étant sensée être blanche, il est fort probable que la mesure se fasse un peu berner et considère le blanc comme du gris(comme quand on photographie de la neige). Dans ce cas les tenues ressortent un peu grises plutôt que blanches, il suffit de compenser l’exposition en surexposant d’environ 1IL (ou 1EV).
Au niveau autofocus : Autofocus avec suivi continu et de préférence 1 seul collimateur sélectionné que vous placez sur le sujet (par exemple sur le masque).
Au niveau balance des blancs : pour le tournoi sénior, à cause de l’éclairage cyclique faire une balance des blancs manuelle n’était pas possible, j’ai testé divers réglages pré-définis (sodium) mais sans que ce soit plus probant. La balance des blancs automatique a été utilisée sur de nombreuses photos et corrigée à la main grâce au format RAW.
Pour le tournoi cadet, toujours en RAW comme le ciel était couvert par moments j’ai commencé avec une bdb nuageux avant de finalement revenir à la bdb automatique qui à fait un très bon boulot globalement.
Autre option quand la température couleur de la lumière est mauvaise : faire du noir et blanc
Vitesses lentes
au début de cette partie consacrée aux réglages j’ai indiqué avoir choisi une vitesse suffisamment rapide que pour figer la plupart des mouvements, ça n’empêche pas de tester d’autres réglages différents afin d’obtenir d’autres images.
Dans ce cas-ci j’ai joué avec des vitesses lentes, très lentes de l’ordre de 1/8 ou 1/4 de seconde en essayant de suivre les mouvements de l’un des tireurs (une sorte de filé).
Cela permet d’avoir une autre vision des mouvements d’escrime. Je ne suis pas 100% convaincu par le résultat mais je pense qu’avec un peu plus de pratique et un fond plus propre il doit y avoir moyen d’obtenir quelque chose de sympa.
Voici quelques essais, vos critiques, avis, suggestions sont les bienvenues :
Problèmes rencontrés
Au fil de cet article la plupart des problèmes rencontrés ont été cités; mais voici un petit rappel :
- Eclairage / luminosité de la 1ère salle rendait la tâche difficile comme c’est le cas dans beaucoup de salles utilisées pour les sports amateurs à cause du manque de lumière et de l’éclairage cyclique. Travailler en RAW va aider à corriger la balance des blancs et rattraper plus facilement l’exposition.
- Arrière plans encombrés : par les nombreuses pistes, les spectateurs. Pas vraiment de solution; on est pas en studio il faut se contenter de ce que l’on a, essayer de prendre de la hauteur pour un arrière plan moins encombré ou trouver un rideau foncé comme dans la photo ci-dessous qui permet d’avoir un contraste entre la tenue des escrimeurs et l’arrière plan.
- Sport (très) rapide, difficile à anticiper pour celui qui ne pratique pas l’escrime. Outre la rapidité, l’amplitude peut surprendre : à un moment les tireurs sont éloignés de quelques mètres, une fraction de seconde plus tard ils sont tous proches ou la situation inverse. S’ils sont proches ne pas hésiter à cadrer un peu large afin d’avoir de l’espace au cas ou ils s’éloignent rapidement
Comment on fait une photo comme ca ?
Si vous avez cherché de l’inspiration vous aurez probablement vu des photos comme l’exemple ci-dessous où les tireurs ressortent sur un arrière plan sombre, pas trop encombré, avec une bonne lumière.
Photo Marie-Lan Nguyen
Comment fait-on ce genre de photo ? c’est simple : avec de l’expérience et de la chance. Je vous explique …
L’expérience pour connaitre le moment ou il faut déclencher quand une action intéressante se déroule, en étant bien positionné (voir un peu plus haut pour des conseils) et la chance pour le reste … car dans la photo d’exemple ci-dessus si les 2 tireurs ressortent bien par rapport à l’arrière plan qui est sombre c’est du à l’organisateur.
Il faut donc avoir la chance, la possibilité de faire des photos dans ce genre d’évènement.
L’éclairage c’est quelque chose que le photographe ne peut contrôler lui même, cela dépend de l’organisateur.
Dans le cas présent, les organisateurs de la compétition Challenge Réseau Ferré de France–Trophée Monal 2012 ont configuré l’éclairage de la salle que pour la piste soit baignée de lumière alors que le reste de la salle ou en tout cas l’arrière plan soit plus sombre (différence de 2 ou 3 IL). Cette différence de luminosité entre le fond et le sujet fait toute la différence et améliore grandement l’intérêt de la photo. La piste est également légèrement sur-élevée par rapport à la position des photographes ce qui permet d’avoir cet angle au ras du sol.
Vos avis, questions, remarques, partages d’expérience concernant la photo d’escrime sont les bienvenus dans les commentaires.
hélas on voit bien la limite des conditions de lumiere que peut générer une salle “multi-sports amateurs”.
Les photos comme celles des escrimeurs sur fond sombre ne se trouvent que dans les grandes compétitions. La chance ne suffit donc pas pour avoir ses conditions il faut tomber sur la bonne compétition pour avoir ces conditions.
Parmi tes vitesses lentes la seconde s’en sort mieux … les épées sont bien plus nettes
Pyrros recently posted..Pic du Midi de Bigorre : carte postale du printemps
Pyrros,
merci pour ton commentaire.
Mon explication concernant la chance pour la dernière photo est effectivement, c’est effectivement la chance de faire des photos dans ces compétitions ou la lumière est maitrisée.
Pour les vitesses lentes, je pense aussi que la moins mauvaise est la 2ème.
Frédéric de Laminne recently posted..Guide gratuit – Débuter en photographie sportive : les 4 questions les plus courantes
superbes photos dans des conditions difficiles , photos de pro.
JP
Déjà le 2ème opus & on se dit encore : “tient, j’essayerai bien de photographier ce sport” encore un article bien sympatique, peux tu nous préciser si tu as pu utiliser ton 50 1.8, & quelle focale utilisais tu le plus stp….Depuis quelques temps je prête presaue plus d’attention à l’arrière plan qu’au sujet, il est certainement difficile d’obtenir un fond dénué de dechets dans un gymnase, reste le post traitement…
A+
Sam
Bonjour Samuel,
j’ai utilisé le 50mm, mais pas beaucoup. J’ai souvent été gêné par sa longueur focale : avec le recul dont je disposait il cadrait souvent un peu trop serré si les tireurs s’éloignaient trop l’un de l’autre.
J’utilise la version sans USM et donc par moment l’AF avait un peu de mal à suivre et à f/1.8 ou f/2 la profondeur de champ est très réduite et donc ça ne pardonne pas la moindre erreur de mise au point.
L’objectif le plus utilisé est le 24-70 suivi du 70-200.
A la grosse louche les longueurs focales se répartissent comme suit :
24-35mm : 70 images
36-50mm : 130
51-69mm : 23
70-100mm : 150
101-200mm : 30
Je viens d’ajouter l’objectif utilisé et la focale dans les exifs qui se trouvent sous les différentes photos.
Frédéric de Laminne recently posted..Le défi : photographier 26 sports différents en 1 an
Je suis bluffée par les deux photos juste après “Placement entre G et zone D”.
On sent toute la tension du mouvement pourtant la photo est si nette comme si le temps s’était arrêté.C’est plutôt poétique 🙂
Merci pour ce nouvel article ! Les photos sont en effet très sympa et tu as du faire face à tout ce dont je me bats quotidiennement pour les matchs de volley (éclairage cyclique, baie vitrée au plafond, vitesse de jeu, 50mm f/1,8 trop lent, …)
J’apprécié vraiment tes conseils et tu maîtrises comme un chef malgré ton peu de connaissance de chaque sport !!!
Je suis l’auteur de la photo finale. Merci pour l’article, très instructif ! Je n’ai pas grand chose à ajouter, si ce n’est que je fais plutôt le point sur la coquille de l’arme ou le gant, généralement plus contrastés et qui accrochent mieux la mise au point.
Pour la lumière, le stade Pierre de Coubertin était éclairé normalement jusqu’aux quarts de finale, avec les problèmes signalés dans l’article : obligation de travailler en très haute sensibilité (3200 ISO) pour conserver une vitesse suffisante (inférieure à 1/500 chez moi), arrières-plans encombrés, etc. Je préfère moi aussi exposer en mode manuel, mais beaucoup de pros utilisent un mode semi-automatique avec ouverture et vitesse constantes, et sensibilité variable.
Très bon article . c’est vrai que prendre de la hauteur est important il donne souvent du relief .
J’étais aussi au Challenge RFF puisque je suis photographe pour la FFE.
En revanche moi le 50 mm m’avait beaucoup servi , surtout pour les filés .
Que vous pouvez voir là : http://www.wix.com/pucfencing/sports et là http://www.escrime-challengerff.fr/
Bonjour, un spécialiste de la photo d’escrime en Belgique est Luc Gevaert.
https://www.facebook.com/#!/luc.gevaert
Cordialement.
Bravo pour cet article et vraiment un grand merci pour le côté didactique. Beaucoup de gens pensent qu’ils n’y a pas besoin de réfléchir lorsqu’on est photographe et que le matériel fait toute le travail. Vous prouvez ici par votre approche et vos explications détaillées que les photos ne sont pas faîtes au hasard et qu’une bonne préparation du terrain permet de garantir un très bon reportage.
Bonjour,
Ayant été invité à faire des photographies de championnat d’épée, j’ai cherché sur le net un peu de documentation pour approcher cette discipline que je ne connaissais pas afin d’avoir une idée et des conseils pour réaliser ce travail.
J’ai été vraiment gâté en tombant sur votre site car j’y ai trouvé tous les conseils nécessaires, votre site est une mine de conseils et je pense que je reviendrai le consulter assez souvent lorsque j’aurais des photos à faire d’un sport que je ne connais pas encore.
Grands remerciements et bonne continuation.
Henri.
Merci pour cet article !
effectivement le fond sombre avec un éclairage fort sur la piste est idéal, mais plutôt reservé aux phases finales, voire aux “grandes” compéts.
ces deux là ont été prises l’an dernier au challenge de Bourg la Reine
https://www.instagram.com/p/CZXoSs1MCv2/
https://www.instagram.com/p/CZXoLSYM5IO/
Ce week end, j’ai pu prendre des photos dans un tournoi handi valide, et j’ai été très gênée par l’arrière plan beaucoup trop présent, d’autant plus pendant les poules, avec 9 pistes en parallèle
Je vois que la difficulté est partagée….
Merci pour ce site de ressources pour la pdv sportive